lundi 19 octobre 2015

Le retour à l'hôpital.

   J'ai, récemment, été hospitalisé suite à une violente défection de mon dos, rien de très surprenant pour ceux qui connaissent mes différents emplois. Jusqu'à ce jour, je me suis donné comme jamais à mes activités physiques, couverture industrielle la semaine et des jardins a entretenir les autres jours. A force de tirer sur un dos déjà fragile, il a cédé, le lâche m'a lâché, ce qui est normal pour un lâche!
   Me voici donc aux urgences, après trois heures d'attente, le médecin m'oriente vers la radio, mais les résultats ne furent pas ceux espérés, donc, cinq heures plus tard, me voici sous l’œil inquisiteur d'un scanner. Le gentil docteur me dit qu'il comprend que je puisse avoir mal, il en profite pour faire semblant de découvrir ma maigreur, 68 kilos pour 1.83m, ce n'est pas ce qu'il convient d'appeler mon poids de forme. En fait, c'est ma chère Amoureuse qui a téléphoné aux urgences pour les alerter de mon subit amaigrissement, qui l'inquiétait, craignant quelque grave maladie.
   Bref, rendez-vous est pris pour mon entrée à l'hôpital le surlendemain, pour y faire un bilan complet et, accessoirement, soigner mon dos. C'est parti, prises de sang, radio des poumons, fibroscopie ( une caméra est introduite par la bouche pour rendre visite à l'estomac), coloscopie ( une caméra est introduite par le fondement, pour rendre visite à mes intestins). Rien que de très normal pour un bilan de santé, hormis les désagréments engendrés, les résultats sont positifs, je ne suis pas malade, juste un petit virus pernicieux qui me laissait croire que j'étais repu alors que mon corps avait besoin de plus de nourriture.
   J'ai passé trois jours dans ce lieu magique qu'est l'hôpital, je vous ai déjà, en une autre occasion ( J'aime l'hôpital) parlé des joies de ce genre de séjours, là, le sujet est ailleurs. Cependant que l'on me torturait afin de savoir si j'étais malade, j'ai, fort naïvement, pensé que le problème majeur, puisque avéré, était mon dos et l'état lamentable de ma cinquième lombaire. Je me dois d'avouer que j'étais le seul à le penser, je n'ai pas rencontré le moindre spécialiste, aucune information m'a été transmise quand aux problèmes que je pouvais avoir. Je suis ressorti de l'hôpital avec deux ou trois kilos de médicaments contre la douleur et une prescription de soins kinésithérapiques, une dose de drogue, un massage et il n'y paraîtra plus rien!
   Bon, je connais bien mes problèmes de dos puisque je les subis depuis mon adolescence, je dois bien avouer que cela me laissait perplexe. J'ai trouvé un kinésithérapeute pour me faire tripoter le dos et me conseiller sur les façons de continuer à me pourrir le dos en continuant à travailler en force.
   C'est là que l'histoire devient épique, d'abord la difficulté pour récupérer mon dossier médical afin que le kiné puisse cerner les actions qui me permettront de retrouver la forme. Une fois cet écueil passé, mon cher praticien me précise que ce n'est pas très grave et qu'il me faut muscler mon dos pour que les vertèbres soient tenues et évitent de déraper. Heureux d'apprendre que je ne devrais pas forcément chercher un emploi de fainéant, genre prof ou formateur, je prends mon mal en patience et allons-y gaiement.
   Seulement, voilà, cela fait un mois et demi que je suis arrêté et rien n'évolue, la douleur est toujours présente, violente parfois, mais supportable le reste du temps. Ce qui a fini par éveiller des doutes chez le kiné, suis je un simulateur ou le diagnostic n'a-t-il pas été bien établi? C'est, en quelque sorte, un retour au point de départ, il va me falloir repasser des examens mais pas à Dinan où il semble que les rhumatologues soient aussi doués que moi pour la médecine (avouez que c'est rassurant!).
   Alors, évidemment, vous allez vous demander pourquoi je vous raconte mes petits malheurs, c'est que tous ces examens pour utiles que soient certains d'entre eux, coûtent horriblement cher à la sécurité sociale et à ma mutuelle (j'en suis à environ 3000 euros, pour l'instant. Tout ça pour m'entendre dire que ce n'était les bons!
   Alors, ben, c'est le retour à l'hôpital!

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