samedi 28 décembre 2013

La lettre à Louise.

   A toi, ma fille aînée, pour toujours aimée,
   Mon manque de poésie m'ayant reproché
   Tandis que tu fêtais ta vingt-cinquième année
   Permets moi de réponse t'apporter

   Te voyant sortir de la gare de Dinan
   Ô ma fleur épanouie, ma belle enfant
   La lumière se fit, mon cœur près d'éclater
   A la joie d'enfin te retrouver

   Quand, dans les rues nous marchions
   Sous les regards d'hommes effrontés
   T'admirant telle une sublime vision
   Augmentant ma grande fierté

   Tes paroles toujours sensées
   Tes mots toujours pesés
   Me touchent jusqu'au cœur
   Éloignant mes ridicules frayeurs

   Tu m'as offert deux beaux livres
   Pour enrichir mes savoirs
   Puis tu es repartie vers tes devoirs
   De grande joie me laissant ivre

   Toi, ma fille que j'aime
   Toi, ma fille qui m'aime
   Puissent ces quelques lignes
   Sceller notre amour si digne.

        Voilà, ma Loulou, un texte si plein de mes maladresses qu'il en est une preuve éclatante de l'amour que je te porte, bisous.
                                                                                       Papa
  

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