mardi 17 décembre 2013

Des primes.

   Il nous faut des primes, clame le peuple, sinon nous allons sombrer dans la déprime, ils s'adressent aux primesautiers patrons qui se prennent pour des prima donnas alors même qu'ils refusent de donner!
   Ce qui prime, disent ils, c'est d'accorder la primauté aux actionnaires, mais, répond le peuple, si l'on ôte la prime des investisseurs, à qui ira-t-elle? S'ils ont la primeur, nous allons quérir des primeurs pour les en bombarder!
   Il est primordial d'entamer le dialogue, ces gens n'ont pas la primogéniture leur donnant droit à une meilleure prime, ils ne devraient bénéficier d'aucune suprématie, devrons nous lancer le cri primal?
   D'ailleurs, la primatologie nous enseigne que les primitifs étaient les premiers et, qu'à ce titre, la prime devrait leur être attribuée au primidi. Le patron qui aura la prime primipare deviendra le primipilaire de tous les dirigeants.
   Que ces mots soient imprimés avant que certains ne les suppriment ou ne les compriment. Nous allons planter une primevère dans le jardin du primat des primates afin qu'il ait la primeur de la nouvelle et que sa primatie ait la primarité de la distribution de primes.
   Hélas, nous comprîmes très vite que la déprime des primes n'en était qu'au stade primaire et que les patrons voyaient la première prime comme une primo-infection de leurs gains. Ils étaient sous pression et craignaient un effet de primage, ils ne nous ont donc accordé qu'une réprimande!

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