mardi 1 novembre 2016

Qu'est-ce que je fais là?

   Cela faisait fort longtemps que je ne m'étais pas exprimé en ce lieu, pas le temps, pas l'envie de prendre du temps, peu importe. Je reviens écrire ce que je ne sais pas encore, puisque je ne l'ai pas écrit!
   La vie prend parfois des tournures inattendues, ainsi, si j'écris toujours un peu, je ne suis plus le même que la dernière fois. Mais je suis toujours Fleuriquet, rassurez vous, juste un peu moins Alain, pour ceux qui me connaissent en tout cas. Il faut que j'apprenne un nouveau métier, encore s'exclameront ceux qui ont effleuré mon parcours professionnel, oui, mais ce n'est pas par choix.
   J'ai décidé que mon dos devait prendre la décision tout seul, il ne m'a laissé que peu de choix, l'ignoble fainéant revendique le droit de ne plus forcer, c'est fâcheux, convenez-en! Il m'a donc fallu chercher une voie nouvelle où l'on ne sollicite que très peu ses vertèbres. Après avoir obtenu le titre de grutier, pour mieux comprendre que ce poste ne me serait pas accessible du fait des nombreuses manœuvres au sol, je trouvais une autre piste... le médico-social! On ne rit pas!
   Bien évidemment, je ne m'imagine pas un seul instant faire ce travail en contact direct avec une hiérarchie aussi pointilleuse que ses patients, usagers, résidents peuvent être difficile à "vivre"! C'est donc de nuit que je vais opérer, quand tout le monde dort, la hiérarchie comme les patients usagers résidents, vous avez vu comme cela change sans les virgules!
   Je vais donc devenir un noctambule, je ne dormais déjà pas beaucoup, là, je ne vais plus dormir du tout! La nuit seulement, bien sûr, encore n'est-ce pas toutes les nuits, ce qui me laissera des journées au milieu des nuits, comme tout un chacun finalement. Me suis je bien fait comprendre?
   Perdu au milieu de cette confusion, je décidais qu'il me fallait entreprendre une formation, enfin, le système ne nous laisse de toute façon plus le choix! J'entame donc en ce moment des cours qui, dans six mois, me diront si je suis fait pour ce difficile métier de surveillant noctambule déambulatoire en médico-social.
   Six mois pour apprendre à ne pas dormir, il y a anguille sous roche, d'autant plus que mon premier contact avec cette profession s'est faite dans un centre pour enfants en situation de handicap des plus tranquilles! Ce n'est pas le cas dans la plupart des autres structures, les contacts avec les usagers doivent être parfaitement préparés, logique!
   Ce qui surprend le plus au départ, c'est que la formation ne semble exister que pour nous faire prendre conscience de qui nous sommes réellement afin d'être totalement attentifs aux personnes en état de faiblesse.
   Tout ça pour vous dire que je risque de revenir plus souvent, afin de mieux étaler mes états d'âme au fur et à mesure que je les découvrirais. Quelque chose me dit que cela pourrait être surprenant, pour moi en tout cas.
   Maintenant, je sais ce que je fais là!!!
  

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