jeudi 4 février 2016

Fichtre, que Dinan est belle.

   Ce soir, chemin faisant pour acheter le pain quotidien, qui est sensé nous être distribué par un certain dieu, mais bon, il n'a jamais dit que ce serait gratuit.
   Or donc, l'heure était grise, vous savez, entre chien et loup, lorsque les lumières s'allument mais que l'on ne veut pas encore clore les volets, gardant ou plutôt regardant encore un peu de cette lumière céleste, l'hypothétique rayon vert.
   Cela offre un double charme à l’œil, les façades éclairées surmontées de ces fenêtres lumineuses. Conviant nos regards, ces jolies demeures nous offrent leurs intérieurs, nulle envie de détailler un décor plutôt qu'un autre tant il y a de richesse dans la variété.
   Puis, le regard redescend vers la rue, vers ces pavés illuminés des reflets de lampadaires, lumières magnifiées par cette vivifiante humidité qui nous est si chère, Bretons que nous sommes.
   Revenir sur ses pas avec son pain, croiser deux aimables voisins, flâner en un mot. L’œil toujours dressé, regardant à droite, mirant à gauche, admirant au milieu, toujours enchanté.
   De ma maison me voici déjà au seuil,  je jette un dernier coup d’œil sur ma rue en deuil qui, bientôt, sera d'un bel accueil.
   Voila, plutôt que de m'irriter d'accents circonflexes déplacés, j'ai préféré écrire.

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